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Pursuit of Happiness
30 mai 2014

If I'm flying solo, at leat I'm flying free

De retour.

 

C'est comme quand on est de retour dans la maison de son enfance, on retrouve toutes les petites choses qui nous plaisaient avant, et on voit tout cela avec un oeil nouveau. C'est un peu comme ça pour moi, ici, ce blog. Qui ne sert qu'à épancher mes états d'âme.

 

Récapitulatif de la situation : on s'est remis ensemble avant mon départ au Canada. J'ai eu très envie de le quitter pendant que j'y étais, j'ai failli mais ça n'avait pas de sens, il était trop génial, j'avais un appui, quelqu'un sur qui compter qui ne m'abandonnerait pas, jamais. Et je suis revenue au Canada. C'était parfait pendant quelques mois. Et puis la raison frappe encore : je pars étudier loin de chez lui, je m'éloigne, je veux le voir moins souvent. Et je me brise le coeur encore une fois en le quittant, en pleurs.

On est pas fait pour être ensemble, on est pas compatible, on a pas la même idée, le même objectif dans la vie, ni la même ambition. Sa paresse, sa nonchalance qui m'attiraient me répulsent désormais.

Mais le sexe. Qu'est-ce qu'il est bon le sexe entre nous.

On ne peut pas s'arrêter. On sait que c'est le seul lien qui existe entre nous maintenant. Et on l'use, jusqu'à la corde.

Nouvelle erreur, si douce, si plaisante, si ... orgasmique! Et ça dure pendant 1 an encore. Jusqu'au jour où.

Un soir, je l'appelle. Voix étrange, je me doute de quelque chose. Il m'explique qu'il discute avec une fille, sur Internet, qu'il connait depuis le mois d'avril (nous étions "ensemble" encore) et que là, ça devient sérieux. Grosse angoisse. J'ai couché avec lui "une dernière fois" sans le savoir, deux jours avant. Je me sens sale, naïve, conne, triplement cocue. Sans raison finalement. Il ne me devait rien.

Et la haine vient enfin. Cette sensation d'injustice. J'AI pleuré pendant des mois à cause de lui, J'AI souffert de ses paroles, de ses actes et de son manque de tact incomensurable. Et c'est LUI, le premier qui trouve quelqu'un à qui parler, avec qui s'amuser, quelqu'un à aimer.
Je pensais mériter un deuil, qu'il se morfonde dans son lit en repensant avec une tristesse incroyable à tout ce qu'il m'a fait. Mais non, la vie n'est pas un Disney. Alors, ma rancoeur retombe sur cette fille. Que c'est facile de se moquer d'elle, que c'est facile de la trouver moche, et que c'est facile de mépriser leur relation URL, de le voir ponctuer ses publications de <3 et de mots doux. Je suis amère. Et en même temps. Est-ce bien nécessaire?

Ne suis-je pas mieux, libérée de cet prison qu'était cette relation, ne suis-je pas capable, enfin, de trouver une personne qui me convient?

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